Une réflexion philosophique et artistique sur Femen, un film graphique qui cherche à voir ce qui n'est peut-être pas sur les images.
Une réflexion philosophique et artistique sur Femen, un film graphique qui cherche à voir ce qui n'est peut-être pas sur les images.
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2016 | Ethnografilm Festival | ||
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2015 | Tartu World Film Festival |
Jeune réalisateur et activiste, Joseph Paris a croisé la révolte des Femen – le mouvement féministe venu d’Ukraine - au printemps 2012. Pendant plus d’un an, il les a filmées au plus près, ébloui par leur geste, solidaire de leur cause puis bousculé par des doutes, inquiet qu’un drame survienne.
Il cherche dans un second temps à mieux discerner ce que raconte cette révolte avec l’aide d’Annie Le Brun (écrivain, poète) et Benoit Goetz (philosophe), deux personnes dont le regard sur ce pop féminisme radical porte plus loin.
Ils interrogent les images fabriquées par les Femen et mettent à nu leur puissance révolutionnaire : renverser les représentations du corps féminin, inventer une grammaire cinématographique, révéler les systèmes d'oppression et la violence qu'ils exercent. Au final, il reste le courage de ces toutes jeunes femmes à bousculer notre monde frileux à travers leur geste spectaculaire.
Joseph Paris signe une réflexion philosophique et artistique sur Femen, un film graphique qui cherche à voir ce qui n'est peut-être pas sur les images.
Un film subjectif, amoureusement poétique, traversé de doutes et de peurs quant à l'avenir de ce mouvement, sous-tendu par une réflexion philosophique sur le pouvoir des images.
Le Monde →
Le documentaire de Joseph Paris offre une plongée exceptionnelle au cœur du mouvement féministe et questionne, à travers l’engagement politique, la place de l’image et du corps dans leurs actions.
Les Inrocks →
Des images fortes, maîtrisées, provocatrices, que le réalisateur Joseph Paris interroge. Que dit le mouvement Femen du corps féminin ? De la violence de nos sociétés ? De l'état de la démocratie ?
Télérama →
Seins nus, inscriptions guerrières sur le buste, couronne de fleurs dans les cheveux, les Femen, ces 'féministes pop', comme elles se désignent, intriguent et dérangent.
L'Obs →
Nul doute que Joseph Paris aime le cinéma de Chris Marker. On retrouve dans « Naked War » l’idée qu’une relecture de l’histoire immédiate lui donne une autre perspective, et qu’elle peut s’écrire en mode polyphonique.
Poptronics →
Sans jamais vouloir convaincre ou convertir, Joseph Paris déroule ici une approche d’autant plus nécessaire qu’elle est pertinente, confrontant forces de persuasion et structuration du raisonnement, dans ce qui s’avère être, bien plus qu’une opération de sensibilisation, une vague de fond culturelle.
the ARTchemists →
Les Femen, ce sont deux histoires. L’une de révolte pure, qui débute dans une petite ville de l’ouest ukrainien, l’autre de manipulations et de coups tordus, dans le Paris médiatique. C’est du moins ce qui transparaît du livre enquête du journaliste Olivier Goujon, mais aussi du remarquable film Naked War, du cinéaste Joseph Paris.
Politis →
Dans son film, on aura ainsi le point de vue éclairé et bienveillant de deux intellectuels authentiques, Annie Le Brun et Benoît Goetz. Loin du ronron des habituels médiatiques, ils disent sur les 'femen' et sur la démarche de Joseph Paris des choses fort éclairantes.
Froggy Delight →
Plutôt que de se livrer à une simple hagiographie, le cinéaste nous propose une véritable réflexion sur la manière dont les filles du Femen se réapproprient leurs corps et, plus généralement, leurs images et l’Image au sens large. Il y a une certaine logique godardienne dans Naked War et pas seulement parce que l’un des premiers « chapitres » du film s’intitule « un vent d’est» !
Le journal cinéma du Dr Orlof →